Peter Hook – Monsieur l’ambassadeur (paru dans Trax, hiver 2011)

Par où commencer avec Peter Hook? Bassiste mille fois copié et tête de mule légendaire de Joy Division et New Order, party-goer forcé dans une Haçienda qui lui pompait tous ses deniers, Hooky a plus fait pour Manchester que n’importe quel autre dignitaire de l’âge d’or Madchester. Catalyseur involontaire de quelques révolutions musicales, tempérament bastonneur, le Mancunien a aussi changé son fusil d’épaule en devenant récemment une sorte d’ambassadeur officiel de sa ville et un fossoyeur de sa propre histoire. D’abord en passant de l’autre côté du DJ booth. Puis en racontant sa propre version de l’histoire de l’Haçienda dans l’hilarant (et excellent) How Not To Run A Club et une série de conférences à travers l’Angleterre. Puis en ouvrant le Factory Club FAC 251 dans les anciens bureaux de Factory Records (« Built by Tony Wilson. Designed by Ben Kelly. Paid for by New Order. Broken by the Happy Mondays »). Puis en s’entourant d’une troupe de gamins pour rejouer les chansons de Joy Division. En vendant ici ou là les derniers fragments du dancefloor de l’Haçienda. Profitant bien sûr du silence des absents (Bernard Sumner, Stephen Morris et Gillian Gilbert sont presque aux abonnés absents depuis la dernière séparation en date de New Order) et des disparus (Tony Wilson, Rob Gretton), Peter Hook récupère donc ses billes… Mais pas seulement. Apparemment lucide quant à l’importance très relative de ses danseuses (qui veut se rappeler des foireux Revenge et Monaco ?), il évoque à peine le très médiocre album de Freebass, le supergroupe déjà moribond qu’il a formé avec Mani des Stones Roses et Andy Rourke des Smiths. Ce qui nous arrange un peu, parce qu’on est pas loin de s’en tamponner, de Freebass. Visiblement en paix avec lui-même, Hooky évoque beaucoup le passé et à peine le présent, et c’est tout ce qu’on lui demande. Quant à savoir si ses célébrations ont plus à voir avec le sacrilège ou le saccage pur et simple, on laissera l’histoire trancher.

Tu entretiens un rapport presque schizophrène avec la musique électronique : d’un côté tu joues toujours de la basse dans Freebass, un groupe qui n’aurait pas de souci à porter des t-shirts « Hang the DJ » sur scène, et de l’autre on te retrouves souvent derrière les platines, à honorer la mémoire de l’Haçienda… Tu fais un lien entre les deux ?

Il s’agit de deux privilèges. Je n’ai toujours pas besoin de travailler pour ramener des steaks et des bières à la maison et rendre ma femme heureuse. Et les deux activités me procurent une certaine satisfaction artistique… Quoi qu’il s’agisse de deux formes très différentes de satisfaction, qui activent des zones très éloignées de mon cerveau. Une partie du plaisir que je ressens à passer des disques en club provient du fait d’être payé pour jouer la musique des autres. Ca a l’air cynique mais ce n’est pas vraiment ça. C’est seulement la moitié « vieil enfoiré » de mon cerveau qui gère les endorphines. J’ai aussi remarqué que la musique en groupe et le DJing ont tendance à se suivre dans le temps. Je me suis mis sérieusement au mix quand New Order a splitté définitivement en 2006. Avec Freebass, je me suis remis à jouer un peu. Puis je me suis remis à jouer beaucoup plus avec The Light, le groupe que j’ai monté pour jouer Unknown Pleasures. Du coup, ça fait un moment que je n’ai pas mixé.

Il fut une époque où tu étais très réticent à la dance music. Et dans ton livre How Not To Run A Club, tout en glorifiant le travail de passeur de Mike Pickering, Dave Haslam et Graeme Park, tu t’en prends encore au mythe du DJ créateur…

J’ai un peu changé d’avis. Avant de passer de l’autre coté de la barrière, je trouvais que les DJs étaient des trous du cul incroyablement prétentieux, arrogants au-delà du bon sens. En m’y mettant, je ne me suis pas contenté de devenir un trou du cul de plus: j’ai compris que c’était malgré tout une forme d’art. L’art de faire passer une soirée exceptionnelle à des gens qu’on ne connaît ni d’Eve ni d’Adam. C’est très difficile. Je peux donc affirmer avoir appris à reconnaître le travail des DJs en en devenant un.

C’est très ironique, le temps qui passe. Dave Haslam et Pickering racontent souvent le mépris total que tu avais pour son travail à l’époque de la Haçienda.

Je ne peux pas vraiment dire que je les respectais beaucoup (rires). Je pensais les traiter avec le dédain qu’ils méritaient. Il n’y a pas d’âge pour apprendre, et je suis peut-être un peu moins idiot qu’à l’époque. J’ai même remarqué que les DJs étaient souvent plus sympathiques que les musiciens dans les groupes. Il y a beaucoup moins d’esprit de compétition. J’ai même vu des DJs s’aider les uns les autres. Les DJs sont aussi très ponctuels et beaucoup plus polis. Ca doit être expliqué par le fait qu’ils sont livrés à eux-mêmes. Il faut être sacrément entraîné pour se foutre de la gueule de toute une équipe d’organisation de festival quand on est tout seul. En groupe, on peut toujours se cacher derrière le batteur. Ou la claviériste. Ou le manager.

En parlant de solitude, tu as récemment signé avec Phil Murphy plusieurs morceaux de house très nostalgique sous le nom de Man Ray… A quand des morceaux de Peter Hook en solo ?

C’était assez plaisant à faire, parce que c’est arrivé assez spontanément, sous forme de jam. Je suis incapable de faire de la musique tout seul. Il y a toujours quelqu’un à côté pour finir les phrases. Beaucoup de gens avec qui j’ai travaillé sont aux antipodes de ça. A commencer par Bernard (Sumner, ndr), qui s’isolait souvent pour composer. Il était même plus heureux dans son coin.

Tu ne regrettes jamais de ne pas avoir été DJ à la grande époque de la Haçienda ?

Je ne regrette rien. La seule chose qui aurait pu me rendre plus heureux avec toute cette histoire, c’est récupérer un peu des sommes colossales que j’ai perdues…

Au début de How Not to Run a Club, tu cites cette phrase classique de la contre-culture américaine : « Si tu t’en rappelles, c’est que tu n’étais pas là ». Ce n’est pas étrange de jouer l’archiviste de sa propre vie ?

Il y a énormément de moments dont je ne me rappelle pas. Je me souviens de ceux où j’étais sobre, et il n’y en a pas eu beaucoup. Je crois que ce désir de revenir sur le passé exprime une sorte de quiétude. Je suis beaucoup plus à l’aise avec qui je suis aujourd’hui qu’à n’importe quelle autre période de mon existence.

Tu as cette formule très drôle dans le livre : « Tout qui plaira dans ce livre est de mon fait ; tout ce qui déplaira est du leur ».

Il faut comprendre que rien n’est jamais acquis à Manchester. Nous avons fait l’histoire dans cette ville mais on s’en prend encore régulièrement plein la gueule. Je suis très critiqué parce que je suis fier de mes accomplissements. Ce qui m’amène à me demander de quoi on a bien le droit d’être fier si ce n’est pas de son histoire ? On ne va pas être fier de ce qui s’est passé dans la ville d’à côté, quand même ? On ne va pas nier ce qui s’est passé ? Si je suis devenu la personne que je suis aujourd’hui, c’est parce que j’ai vécu beaucoup d’échecs, mais aussi quelques succès. Et j’ai participé à des choses belles à pleurer, comme Joy Division ou le Second Summer of Love. Pour quel genre de connard je passerais si je passais mon temps à dénigrer Joy Division ou New Order ? Je suis parfaitement heureux de vivre avec le passé. Je suis même heureux de converser souvent avec des fantômes. Avec Rob (Gretton, manager de New Order et co-fondateur de l’Haçienda, ndr). Avec Ian (Curtis,ndr), avec Tony (Wilson, ndr). Je suis ébloui par ce qu’on a réussi à faire.

Tu n’as tout de même pas l’impression de te trahir et de jouer un peu le rôle d’un fossoyeur en donnant des conférences sur l’Haçienda, en ouvrant un nouveau club dans les anciens bureaux de Factory ou en jouant sur scène des chansons que tu as composé quand tu avais à peine 20 ans ?

J’ai un sentiment très fort de continuité entre la personne que j’étais il y a 30 ans et celle que je suis aujourd’hui. Bien sûr, j’ai mûri, je suis un peu moins arrogant qu’à l’époque. Mais depuis quelques années, j’ai presque l’impression de vivre simultanément plusieurs époques. C’est comme si j’avais rétabli le contact. Du coup, je revis la musique de Joy Division avec la même intensité qu’au premier jour. Autrement je serais incapable de la rejouer. Trente ans, c’est très long dans la vie d’un homme. Je sais que le fait que je m’octroies le droit de rejouer cette musique sans Ian, sans Barney ni Stephen déplaît à beaucoup de monde. Je sais aussi que tout le monde pense que je ne fais ça que pour l’argent. Mais combien d’années encore devrais-je attendre pour avoir le droit de jouer ces foutus morceaux ? 100 ans ? 1000 ans ? Faire revivre cette musique, me la réapproprier est l’une des expériences les plus intenses, les plus joyeuses de ma vie. Je reviens d’une tournée en Espagne, et je peux te dire que les gens dans le public étaient conquis. Ils ont vu que je ne me moquais pas d’eux. Que j’étais légitime. Le seul reproche que je me suis fait, c’est d’avoir d’attendu si longtemps. 30 ans ! En voyant la réaction du public, n’importe qui n’aurait pas attendu 20 ans, 10 ans, pas même 30 minutes. Bien sûr, avec Barney et Stephen, on ne s’est pas interdit de jouer cette musique sans raison. Nous étions dévorés par le remord, la peur, et aussi par cette chose très précieuse qu’on appelle le respect. Nous étions obligés d’attendre par respect pour Ian, pour lui dire « Tu étais si important pour nous, nous allons mettre ces chansons dans un coffre au trésor ». Je suis fier de ça. Mais j’ai aussi l’impression que ce projet de rejouer ces chansons aujourd’hui est la continuité de ces 30 années de silence, pas une rupture. C’est une célébration de la musique, de Ian, de nous trois qui avons survécu. C’est quelque chose que nous n’avons jamais fait à l’époque de New Order. Nous n’avons jamais célébré un anniversaire ou une date importante, nous n’avons jamais honoré les disparitions de Ian, de Tony, Martin Hannett ou Rob Gretton. Je crois que le temps est venu. J’ai donc pris l’initiative en mon nom de célébrer Joy Division, dans mon propre club, et ça m’a fait un bien fou. Je n’ai même pas été surpris de voir que les réactions étaient dans la grande majorité chaleureuse et positives. Les gens sont heureux d’entendre cette musique, et c’est un honneur que de la jouer pour eux. C’est mon fils Jack, qui a exactement le même âge que j’avais quand on a commencé Joy, qui joue désormais la basse dans le groupe, parce que je dois chanter à la place de Ian. Ce n’est pas une histoire de légitimité, mais une sorte de continuation.

A-t-il décidé par lui même de devenir bassiste ? Ca ne doit pas être facile, en étant le fils d’un des bassistes les plus légendaires de l’histoire de la pop…

Il a appris tout seul, je pense que c’était nécessaire. Il n’aime pas beaucoup ma musique, en fait, il est fan de Metallica et Pearl Jam. Mais il la respecte, et j’ai beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Quand on y pense, j’ai une chance d’enfoiré : combien de gamins ne sont pas embarrassés de jouer du rock avec leur crétin de père ?

En créant une « nouvelle » Haçienda et en rejouant Unknown Pleasures, tu ne reviens pas seulement sur tes propres traces : tu manipules l’histoire. Voire des mythes.

Je m’en rends compte quand on joue Unknown Pleasures. Je m’interdis de parler entre les morceaux, par exemple, de la première note de « Disorder » jusqu’à la dernière de « I Remember Nothing ». C’est presque comme si j’avais peur de briser un charme magique. Je veux que la musique prenne le pouvoir, et que les gens du public aient l’impression d’entendre une version ttale, surpuissante de l’album. Donc je me tais.

Il ne te viendrait pas à l’idée de changer les morceaux ? Paul McCartney ou Brian Wilson ne se gênent pas pour massacrer les Beatles ou les Beach Boys.

Je fais absolument confiance à ces chansons dans leur version originale. Et je ne me fais pas confiance pour les modifier.

En tant que musicien, est-ce que tu éprouves des choses différentes à jouer des vieux morceaux de Joy Division et des nouveaux de Freebass ?

Je suis dans une position à la fois confortable et inconfortable. Je passe des soirées entières à me plonger dans la musique très intense que j’ai participé à faire naître il y a trente ans, et des matinées à répéter des morceaux tout frais. Mais s’il y a une leçon à tirer, c’est précisément celle de Joy Division : seule compte la nouveauté. Je me rappelle des conseils de Rob Gretton et Tony : la chanson la plus importante de ta carrière est celle que tu n’as pas encore écrite. C’est quelque chose qui me tient à cœur. Et je ressens un besoin compulsif d’écrire des nouvelles chansons tout le temps. Je dois d’ailleurs dire qu’une de mes grandes sources d’inspiration provient de mon activité de DJ, pour laquelle je me dois d’être un minimum au courant. Sans ça, j’écouterais beaucoup moins de nouveautés. Voire aucune.

D’ailleurs, quel genre de musique aimes-tu jouer en ce moment ?

C’est très varié. Les Sex Pistols. Swedish House Mafia. The Damned. En fait, je préfère jouer des choses récentes, mais ce n’est pas ce qu’on me demande. Les mélanges sont amusants. Enchaîner « Song 2 » de Blur et du M.I.A., ça peut faire naître des beaux moments. C’est ce que je recherche quand je mixe. A chaque fois que tu joues un morceau, il est différent de la fois précédente. C’est comme une lettre d’amour. Comme ces mixtapes que tu faisais à la fille dont tu étais amoureux quand tu étais un ado débile. Tu joues aux gens la musique que tu penses qu’ils vont aimer. Ou que tu vas leur faire aimer. Si tu arrives à faire se connecter tout le monde, c’est le nirvana.

D’une manière plus générale, tu aimes la musique de notre époque ?

Le problème c’est qu’en vieillissant, on devient incapable d’entendre un morceau musique sans entendre tous ceux qui l’ont influencé. En ce moment, j’entends The Jesus and Mary Chain partout. Et je crois que c’est moins lié à une crise de la culture qu’aux limitations naturelles des instruments. Quatre gamins dans un local de répétition avec trois Fender, une batterie et deux amplis Marshall sont forcés de répéter le passé. Il y a eu tellement, tellement de musique enregistrée ces cinquante dernières années… Quand on a formé Joy Division, on avait vraiment à cœur de produire une musique unique et inouïe. Mais soyons honnêtes : la musique qu’on jouait ressemblait à celle des Doors, à Iggy Pop. Je plains un peu les jeunes. En même temps, le fait qu’ils soient forcés à fouiller plus loin que les dix groupes évidents de l’histoire les rend plus intéressants. Ils sont naturellement plus ouverts… Tout du moins plus ouverts que je ne l’étais quand j’étais un gamin. J’étais un punk complètement débile, tout ce que je voulais faire, c’était exploser le système. Les jeunes d’aujourd’hui sont même ouverts aux vieilles badernes comme moi. Une chance, pour les vieilles badernes ! Quand j’avais vingt ans, on haïssait les musiciens de 50 ans. Fuck, on haïssait même ceux de 25 !

Tu es plus ouverte comme vieille baderne cinquantenaire que quand tu étais un punk de vingt ans. C’est étonnant.

Je ne dirais pas que je suis plus ouvert mais je connais plus de choses.. Crois-moi, les vieux cons dans mon genre ne sont pas sympas. Ca nous prend du jour au lendemain. C’est honteux, mais c’est comme ça.

En tant que témoin privilégié des évolutions de Manchester ces vingt dernières années – notamment l’enrichissement et la gentrification qui en ont fait la deuxième ville du Royaume-Uni - est-ce que tu es inquiet de la crise qui prend le pays à la gorge, notamment du plan de rigueur du gouvernement de Cameron ?

Bien sûr. Mais j’étais déjà inquiet dans les années 90, quand le centre-ville a été complètement transformé. Il me manque pas mal des repères de ma jeunesse. Honnêtement, on n’a pas à se plaindre. Comparé aux années 80 et au soi-disant âge d’or de la ville, l’atmosphère est bien plus agréable et détendue. Je ne veux pas que les mafiosi reprennent le pouvoir. J’ai peur pour mes enfants. Mais j’essaye de ne pas trop y penser. Je suis dans ma période « verre à moitié plein » plutôt qu’à moitié vide.

C’est donc toi qui a décidé d’intituler l’album de Freebass « It’s a Beautiful Life »? Est-ce une référence à Capra ?

Ca vient d’un livre du scientifique Stephen Jay Gould sur la variété de la biosphère, sur la nature fabuleuse des animaux à l’état sauvage.

Nous vivons justement dans la sixième période d’extinction massive des espèces, la première provoquée par l’Homme.

J’en suis bien conscient. Mais je préfère évoquer notre instinct de survie face à l’adversité. La beauté existe ici-bas, il suffit seulement d’avoir le désir d’aller la dénicher. La liberté aussi. Nous n’avons pas choisi le nom du groupe par hasard non plus : être libre ça se décide. Bien entendu, la situation actuelle du groupe en dit long sur ma capacité à tenir des beaux discours et à me comporter comme un trou du cul au quotidien (Le groupe est dans un status quo depuis que Andy Rourke est parti ; au rayon tabloïd, Hook et Mani sont en brouille depuis que ce dernier a déclaré sur son twitter que le portefeuille de Hook était « visible depuis l’espace », ndr).

Tu te sens tout de même plus libre aujourd’hui qu’à l’époque de New Order et Joy Division ?

Oui, oui, trois fois oui. A l’époque de New Order, on m’interdisait tout et c’était très négatif, très anti-productif. On tournait le dos à toutes les opportunités, on gâchait tout. Cette séparation a été une bénédiction pour tout le monde.

De l’extérieur, New Order reste pourtant le groupe pop le plus libre, le plus bouillonnant des années 80.

Je ne renie pas qu’on ait fait des disques géniaux. C’est seulement que j’aurais aimé en faire plus…

Une dernière question : Joy Division, New Order et l’Haçienda font désormais parties des tours touristiques de la ville. Est-ce que la mairie de Manchester te donne de l’argent pour tout ce que tu as amené à la ville ?

Pas un penny. Peter Saville trouve que l’on devrait être subventionnés par la ville. Je crois que les gens de la mairie ne le voient pas de cet œil (rires). Mais je suis heureux. Le succès de mon club (FAC251) est la preuve que la ville est bien vivante malgré le poids du passé. Je suis heureux de jouer le rôle d’ambassadeur de la ville gratuitement… ou presque (rires sardoniques). Je continuerai dans l’autre monde.


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